Laissez-nous vous raconter...

L’origine historique des noms de nos produits

Rapids Prince

Il était une fois un bateau qui n’avait peur de rien et encore moins des eaux tumultueuses du fleuve.

Entre Montréal et Prescott en Ontario, ce prince des rapides, en service de 1911 à 1951, avait souvent pour pilotes des autochtones reconnus pour leur maîtrise de la navigation.
ehicula.

Joseph Lalonde

Tout commence par un rêve, un premier pas. Un bâtisseur, une maison. Nous sommes en 1774. Joseph Lalonde construit une maison de ferme de style breton en granite jaune de la Pointe des cascades.

Elle est toujours là. Fière d’être la plus vieille maison des Cèdres. Le vignoble lui a offert sa vocation d’origine.

Les Cageux

Au 19e siècle, la drave permet de transporter le bois sur de longues distances.

Une fois arrivées au Fleuve Saint-Laurent, les billes de bois équarries sont assemblées en «cages», sortes de radeaux à la fois marchandises et moyens de transport.

Ces cages étaient manœuvrées par des hommes aussi habiles que téméraires. On les appelaient les Cageux.

Écluse no.4

L’écluse no4, unique parmi toutes celles du canal de Soulanges, est la seule construite en béton.

Après la seconde Guerre mondiale, jusqu’à 5000 navires franchissaient chaque année l’écluse en route vers les Grands lacs. Du vignoble, on peut toujours l’apercevoir.

Le Petit Pouvoir

Un Petit Pouvoir qui voyait grand! Une des premières centrales électriques du Québec produisait l’énergie nécessaire au fonctionnement des écluses et des ponts tournants du canal de Soulanges.

La Centrale desservait également les 216 lampadaires de l’un des seuls systèmes d’éclairage public de la région au début du 19e siècle.

Canal de Soulanges

Ouvert. a la navigation en 1899, le canal de Soulanges a permis, pendant plus de 60 ans, aux navires de voyager entre l’Atlantique et les Grands Lacs en évitant les rapides des Cèdres.

Un véritable moteur économique pour la région. Du progrès digne de ce nom !

Pointe-du-Moulin

Fier, majestueux, le nez aux quatre-vents, le moulin à vent de Pointe-du-Moulin tourne toujours. Il est d’ailleurs un des deux derniers moulins encore fonctionnels au Québec. Construit en 1708, ce joyau de notre patrimoine est le plus vieux bâtiment de pierres toujours existant dans Vaudreuil-Soulanges.

Un brin d’histoire régionale…

Notre région est entourée d’eau, surnommée la Presqu’ïle de Vaudreuil-Soulanges à cause de sa composition géographique particulière.

Pierre Jacques Joybert de Soulanges et de Marson, capitaine de troupes et son beau-frère Philippe de Rigaud marquis de Vaudreuil, commerçant de fourrures, obtiennent du gouverneur général Callière les concessions Vaudreuil et Soulanges en 1702. Une pierre permettant de séparer les deux seigneuries est d’ailleurs encore présente à la Pointe-des-Cascades.

La rivière des Outaouais et la rivière Cataracoui (fleuve Saint-Laurent) étaient les deux routes que les autochtones empruntaient pour le transport des fourrures vers Montréal. Les deux seigneuries étaient donc favorablement situées pour ce commerce. Cependant, la navigation n’était pas sans écueil. Les portages étaient éreintants et ralentissaient le transport.

Pour faciliter la navigation, plusieurs canaux ont été construits afin de contourner les divers rapides (Cascades, Les Cèdres et Coteau-du-lac). Certains des ces canaux avaient même des écluses.

Les bateaux étant de dimensions de plus en plus grandes, les canaux devenaient désuets. De 1892 à 1899 fut entrepris la construction du canal de Soulanges qui a permis de contourner les rapide du St-Laurent jusqu’en 1959, année d’ouverture de la voie maritime.

La construction de la centrale de Soulanges a permis l’électrification du canal de Soulanges. Le Petit Pouvoir produisait l’énergie nécessaire afin d’éclairer les 23,4 km qui composent son trajet, tout en servant à actionner l’ensemble de ses structures mobiles : écluses, ponts tournants et déversoirs.

Deux autres centrales hydroélectriques ont été construites sur le territoire des Cèdres. La première, qui utilisait les eaux du canal de Soulanges, a cessé ses activités suite à un incendie. La deuxième toujours en fonction, utilise la force de l’eau du rapide des Cèdres.

« La maison du 494 chemin du fleuve et la plus vieille maison de la municipalité des cèdres. C’est une maison de ferme de style breton en granite jaune de la Pointe des cascades. Construite en 1774 par Joseph Lalonde sur le lot 22 du terrier de Soulanges. Lot acquis de sont frère Albert en 1753. La résidence a toujours été une maison de ferme jusqu’en 1952 ou elle devient un chalet. Elle restera chalet jusqu’en 1971 où elle est à nouveau habitée. Benoit et Nancy acquièrent la maison en 2007 et lui redonnent sa vocation d’origine en 2012 avec la création du vignoble. »

La Maison du vignoble

Ramez jusqu’aux Cèdres…

Le Bourg des Cèdres était le plus grand village de la région du temps de la Nouvelle-France. Il tire son nom de deux Cèdres plantés au bas des rapides. Les voyageurs se réunissaient « aux Cèdres », lieu de rassemblement avant un long portage pour contourner les rapides.

C’est en 1757, qu’une demande a été rédigée au gouverneur pour donner au Cèdres la nomination de Bourg. Au bas des rapides, sur la pointe du moulin, on y trouvait une petite chapelle, un moulin à farine, le manoir du Seigneur, un cimetière et 300 familles. Au fil du temps, le village s’est déplacé au haut des rapides, soit à l’emplacement actuel. La construction de la Centrale hydroélectrique des Cèdres a détruit pratiquement tout le patrimoine de ce Bourg ainsi que la Pointe elle-même, se retrouvent aujourd’hui sous les eaux.